Nous partons avec
Sandra et Julien vers le terminal qui est à quelques rues de l’hôtel.

Au terminal, on
entend crier « Potosi a las 10 ! » tous les 3mn, ce sont les
annonces des différentes agences de bus qui veulent vendre les places restantes
des bus qui vont bientôt partir. Le bis arrive en retard et les tickets pour
10h se vendent encore à 10h05…

Nous montons dans
le bus aux couloirs plus qu’étroits, les sièges, eux, sont heureusement
confortables.

Peu de temps après
le départ du bus, sur la route, nous sommes étonnés de voir des femmes qui
crient aux fenêtres du bus en tendant vers nous différents produits alimentaires :
sandwich, chips, plats préparés… les gens leur achètent et leur donne l’argent
par la fenêtre, c’est assez particulier !

Sur la route,
passent troupeaux énormes de moutons, de lamas, de boucs…

J’aperçois aussi
un âne qui se balade à travers les cactus.

Deux heures après
le départ, nous faisons un arrêt dans un village où nous n’avons pas plus de
20mn pour déjeuner. Tout le monde se rue vers un des restaurants qui propose l’almuerzo
(déjeuner complet avec soupe et plat) à 12 bolivianos. Les gens mangent hyper
rapidement, les serveurs s’empressent, et le bus commence à allumer le moteur
et commencer à partir alors que nous avalons à peine notre dernière bouchée.
Nous courons vers le bus pour qu’il ne parte pas sans nous.

Le déjeuner le
plus rapide du monde, qui reste un peu (beaucoup) sur l’estomac !

 

Apres 3h30 de plus,
nous arrivons à Potosi, en avance ! Incroyable, car en Bolivie, c’est plutôt
le retard qui est à la mode.