Quasiment tous les endroits où je suis allée en Bolivie
étaient situés en altitude.

A 2000 m, comme à Tupiza, Sucre ou Cochabamba, ça ne se
ressent pas vraiment, mais à 3500-4000 m, comme dans le désert d’Uyuni, à Potosí
ou La Paz, la respiration commence à se faire plus difficile, la feuille de
coca aide à se tenir en forme.

Il y a partout des panneaux publicitaires qui donnent un
numéro gratuit pour bénéficier d’aide médicale ou de conseils en cas de
différents maux liés à l’altitude, qui arrivent fréquemment aux touristes.

Moi, mon seul symptôme c’est la respiration, l’oxygène
qui manque, je n’ai ni maux de tête ni d’estomac.

En altitude, il fait toujours frais le soir, et le temps
est plutôt instable en cette saison. D’ailleurs, Tato et Luis disent qu’à la
Paz, il peut y avoir toutes les saisons en une même journée (comme en
Bretagne). Et j’ai pu le constater dès ma première journée : je suis
arrivée par un beau soleil, puis une pluie fine et des nuages sont arrivés,
repartis, une bonne averse a suivi, puis le temps s’est rafraichi sans la
pluie, et quand on est rentrés, la pluie est tombée de plus en plus fort, toute
la nuit.

C’est marrant en tout cas d’imaginer qu’on est souvent
plus haut que les plus sommets en France.