Avec Bill, Jai et Fergus, des gars sympas
rencontrés à l’auberge, on a commencé le road trip avec la voiture amenée
directement à l’auberge, ce qui était bien pratique. C’est moi qui conduisais
et on a commencé le trajet en se trompant de direction J
classique !


Sur la route, les paysages ont changé du tout
au tout, passant de forêts verdoyantes à des paysages arides, rocheux ou encore
de grands lacs d’un bleu profond.

On a croisé en passant dans la forêt
plusieurs animaux morts. Le plus horrible, ça a été la vue de ces trois vaches
mortes, sur le bord de la route. L’une d’elle était sur le dos !! Une
scène affreuse et presque surréaliste. Et l’odeur qui a suivi n’a fait qu’en
rajouter à notre malaise.

Avant ça, on avait été surpris (et pour
cause !) par un cheval qui s’est cabré soudainement au milieu de la route,
alors qu’on approchait de très près. Plus de peur que de mal car la conductrice
a été réactive ! ;) on a quand même vu aussi beaucoup d’animaux
sauvages VIVANTS, surtout des chevaux et des vaches.

Quand on a
enfin été sur la route de Purmamarca, la même que j’avais prise en bus pour
aller à Tilcara trois jours avant, on a pu observer la route des mille
couleurs.

Arrivés au
petit village, j’ai tout de suite vu que ce n’était pas comme Tilcara, c’était
beaucoup plus organisé pour le tourisme. Il y a plein de petites boutiques
d’artisanat local et les prix sont élevés pour la région ! Pas étonnant vu
que le site est depuis quelques années inscrit au patrimoine de l’UNESCO.

Et pas pour
rien !

On s’est
engagés dans un petit chemin vers la montagne, où on a croisé des maisons avec
des formes dingues et des couleurs fortes, et on a débouché sur un panorama
gigantesque, avec des montagnes de tailles et de couleurs toutes différentes.

On a marché
une bonne heure dans ce paysage aux lumières extraordinaires. On a croisé un
homme qui courait, couvert des pieds à la tête alors qu’il faisait 40 degrés à
l’ombre (mais sans ombre) dans un climat aride au possible.

Il faisait
son footing je crois.

On a croisé
très peu d’autres personnes et le silence qui régnait était surprenant.

La route qui
descendait au milieu de ce panorama incroyable me faisait penser à celle que
dessine Burt dans Mary Poppins avant qu’elle ne les y emmène, grâce à son
pouvoir, avec les enfants. Comme dessiné par une craie, comme effaçable.

On est passé
devant un immense cimetière, et c’était foi comme c’était rempli de couleurs,
de fleurs jaunes, violettes, bleues, rouges…