Le lendemain de mon arrivée à Salta, je suis partie tôt avec
Valentin et Jérémie, les deux français rencontrés la veille à l’auberge, et on
a pris un premier bus pour Jujuy pour ensuite rejoindre Tilcara, plus au nord,
à quelques centaines de km de la frontière chilienne.

Là-bas, les gens ont un type plus andin, il n’y a pas de
grande villes mais que de petits villages très conservés, la nourriture est
bonne et très peu chère, et les gens ne sont pas autant habitués au tourisme
même sile village est pas mal visité.

Quand on est allés se balader dans les hauteurs, on a été
suivis par un gros chien noir tout le long. C’était marrant car il nous a
suivis jusqu’en haut et ensuite il est redescendu tout seul. Comme un
protecteur (un peu collant tout de même). Comme sur tout le trajet de Jujuy à
Tilcara, on a vu des montagnes de toutes couleurs, mais se sont ajoutés des
paysages de cactus à perte de vue, agrémentés parfois de ruines incas
disséminées par ci par là.

En s’approchant d’un lieu plus touristique, trois enfants sont
venus nous proposer de nous chanter une chanson contre de l’argent.

On n’a pas eu plus de 3h pour parcourir le village car je
devais prendre le bus pour rentrer à 18h45 et je devais impérativement le
prendre pour ne pas manquer le dernier bus du centre de Salta à l’hôtel.

On a donc déjeuné dans un petit resto local des plus
humbles, qui nous offrait un menu soupe plat dessert à 40 pesos, avec un type
très sympa (et aussi très efféminé) pour nous servir, puis on est allés faire
la balade. Comme m’ont dit Valentin et Jérémie, il faut bien se rappeler tous
les jours qu’ « on est mieux ici qu’au boulot ! ».

Je suis rentrée avec plein d’images dans la tête : des
montagnes ocres, vertes, rouges, un village d’une quiétude incroyable, des rencontres simples et passionnantes, une
humilité sympathique… la vie !