Le lundi 16 et mardi 17 février, tout la ville est en
mouvement car ce sont les deux derniers jours où on fête le carnaval. Quand on
prend le bus pour aller en ville l’après-midi de mon arrivée, on voit partout
des décorations, des marchés et stands partout dans la rue où l’on vend tout
pour le carnaval : pétards, perruque, confettis, masques, ballons et
pistolets à eau…

Car la principale attraction du carnaval en Bolivie,
c’est de faire une bataille d’eau géante dans la ville : les voitures
passent, ouvrent leurs fenêtres pour tirer avec leur pistolet à eau, sont en
petit groupe pour arroser les autres avec des bombes à eau ou des sprays de
mousse.

On se fait arroser un peu à tous les coups, il y a des
centaines de personne sur le Prado, l’artère principale de la Paz.

Après une ballade, on se pose à un café et on va
rejoindre des amis de Luis dans la ville. Il y a partout de grosses
installations pour les scènes de musique du soir, et les gens ont déjà bien
commencé à faire la fête et à boire depuis quelques heures. C’est très joyeux,
et d’autant plus que nous formons un petit groupe d’une dizaine au milieu de la
rue, devant une scène avec une trentaine de musiciens et chanteurs. Le groupe
s’aggrandit et n’arrête pas de danser pendant l’heure où le groupe se produit,
une cholita avec son costume traditionnel se joint à nous, il y a d’autres
groupes qui se forment, c’est la fête !

On repart vers 21h après avoir bien fêté et sans se faire
trop mouiller, mais l’attente va être longue pour le bus ! Après une heure,
nous trouvons un taxi qui nous fait faire l’aller-retour au mirador du
Monticulo, dans le quartier de Socopachi, d’où on voit toutes les lumières de
la ville.

Pour rentrer, le bus arrive rapidement, mais nous avons
une bonne marche après l’arrivée à Villa Fatima, un quartier
« proche » de chez Luis, pour arriver jusqu’à la maison (sachant que
la dernière côte à monter doit être facilement à 30%).

Ma cheville est douloureuse mais j’ai bien profité de ce
carnaval !