Miguel nous
explique un peu son sentiment vis-à-vis d’Evo Morales, le président bolivien.

Evo Morales ne
vient pas de la haute classe, c’est un « campesino », il vient de la
campae, et défend donc beaucoup les gens du peuple. C’est lui qui a légiféré en
faveur de la coca et cela a eu pour conséquence que beaucoup de cultures
agricoles ont été remplacées par des champs de coca, qui ramènent plus
d’argent, surtout dans le nord de La Paz.

De plus, il a
mis au gouvernement des gens peu ou pas formés du tout, comme lui à la base,
ainsi que dans les ambassades, plutôt que d’y placer des personnes ayant suivi
de hautes études et spécialisées. Miguel critique ça mais moi je trouve ça
plutôt bien. Il dit d’ailleurs que cela a permis de créer peu à peu une classe
moyenne, ce que je trouve remarquable aussi. Mais il est vrai que j’ai aussi
cru comprendre, notamment quand je suis allée rencontrer les mineurs de Potosí,
que ce président si « populaire » était un peu comme tous les
politiques, à défendre des programmes qu’il ne tient pas toujours…