C’est drôle, au
terminal de Sucre, les bagages doivent être pesés et enregistrés comme à l’aéroport
à l’étage supérieur su terminal et ensuite, ils sont descendus par un crochet
jusqu’au bus, les quais de départ des bus se trouvant en dessous. En attendant
le départ, on entend donc « cuidado la cabeza ! »
(attention à la tête) et on voit les bagages descendre uns à uns et être récupérés
par un des gars qui attend pour les mettre dans la soute du bus. Épique !

Epique, tout
comme la route qui nous attendait ensuite pour Cochabamba : une nuit de
route pleine de tournants, sans asphalte, avec donc des tremblements tout le long.
En plus, il faisait froid et il n’y avait pas de chauffage…

Vu qu’il n’y a
pas de toilettes dans les bus boliviens, on nous arrête tous les 3-4h, soit
dans un village où il y a des toilettes publiques que l’on paye 1 boliviano
contre un bout de papier toilette, soit au milieu de la nature où on doit se
trouver un endroit un peu caché.