Autre conversation intéressante à table. Helga, Daniel et Carlos me parlent des nombreuses coutumes de la campagne bolivienne, qui sont très différentes de celles des citadins. Notamment, il paraît que dans le "campo", les femmes infidèles sont bien sûr très mal vues, et elles qui ont toutes de très longues tresses se font couper les cheveux de force lorsqu'on découvre qu'elles ont été infidèles à leur mari. Elles sont donc montrées du doigt et en quelque sorte humiliées par cette sanction. Bien sûr, il n'y a rien d'équivalent pour les hommes...Par ailleurs, j'apprends que les femmes peuvent être "volées" à leurs maris par d'autres hommes et qu'au bout de deux ans, si le voleur n'a pas été découvert, il est légalement en droit de considérer que la femme est sienne. Et c'est bien une loi qui le dit! Paradoxal et complètement abusif au regard du statut de la femme, qui n'est considérée comme autre chose qu'un objet .Qu'on peut voler, punir... Quel retour en arrière à mes yeux!