Bon, après
ces trois mois et demi, le bilan est plutôt positif. Pas de fracture, foulure,
maladie ennuyeuse… touchons du bois pour la suite !

Je
pensais à faire ce petit bilan parce qu’étant une maladroite, je pensais plus
me faire mal pendant ce voyage ! Et ma dernière blessure date de ce
week-end, avant la tempête dans la sierra. Nous nous sommes arrêtés acheter des
fruits et légumes sur le passage à un petit commerçant au bord de la route. J’ai
attendu devant la voiture. Et en me relevant pour prendre une photo, il y avait
devant mon pied un gros truc cylindrique en métal partant du sol et de la hauteur
de ma cheville. Et hop ! Une bonne petite partie du haut du pied râpé et
la cheville, un peu avec !

Ne
parlons pas des moments où je me cogne, ça ne change pas de d’habitude, mes
tibias sont habitués… ni des coupures pendant que je faisais la cuisine :
à un moment j’avais plus de 5 coupures par main. Là il me reste une cicatrice
de ma dernière coupure de cuisine, quand j’étais à Pichilemu en râpant des
carottes et discutant avec des gens de l’auberge. La râpe a pris l’articulation
de mon pouce (sur le dessus) pour un bout de carotte, c’était un peu profond
donc ça met du temps à partir…

Bon,
ne parlons pas des brûlures qui sont aussi des accidents de cuisine, notamment
quand je bossais à El Calafate où j’ai fait un certain nombre de pizzas, donc
quelques étourderies à côté du four qui me coûtent une ou deux traces foncées sur les bras…

D’ailleurs,
à El Calafate et dans toute la Patagonie et les zones froides que j’ai traversées,
j’ai bien souffert de l’asséchement des mains et de la peau en général, même en
mettant de la crème. Et puis travailler dans une cuisine avec tout le temps
dans la vaisselle ou la nourriture, ça n’aide pas les petites coupures sur les mains à
partir.

Ne
parlons pas non plus de la corne sur les pieds (désolée pour les détails), après
3 mois et demi à me balader, ça a commencé à faire mal, j’ai dû sévir avec une
pierre ponce. Quand je bossais aussi, mes pieds ont un peu pris, vu que
je restais longtemps debout.

Ah et
une petite anecdote marrante : je suis abonnée au choc de la tête quand je
sors de mon siège dans le bus. Oui, c’est un peu con, surtout quand ça arrive
pour la dixième ou quinzième fois et que ça fait un énorme bruit que tout le
bus entend (même quand ça ne fait pas mal). En arrivant à une étape quand je
suis allée à el Chalten en Argentine, rebelote, et tout le bus était en train
de descendre. J’ai entendu un souffle général, tout le monde aspirant en
sortant un « oh » commun, suivi de quelques « estas bien ? »
« do you feel good ? ». Ils ne savent pas comment je suis habituée
et j’ai la tête dure, eux. J Un spectacle ! Souvent les gens ne disent rien mais rigolent ou compatissent pour ma petite tete...


Bon,
j’aimerais aussi souligner la chance que j’ai eue avec le chien qui ne m’a pas
mordue moi mais Richard, car avec mes jambes nues, j’’ai eu bien peur et le bilan n’aurait
pas été le même.

En ce
qui concerne les maladies, même pas une bonne grippe ou rhinopharyngite comme j’en
ai l’habitude, juste quelques maux d’estomac de temps en temps… et des courbatures
bien sûr (merci le gros sac de voyage notamment) !

Et
puis je parlerai aussi du coup de soleil pris sur toute ma face arrière à
Pichilemu car j’étais plongée dans la lecture d’un Fred Vargas, sur le ventre,
et que le vent était traître…

Et
concernant le matériel, perte (ou vol ?) d’un sac de couchage dans la
soute du bus m’amenant à El Calafate, perte d’un gant (classique), pompon de
bonnet détaché en tirant un peu trop fort, une seule grosse casse, mais je peux
être heureuse dans ma bêtise : mon sac d’appareil photo m’est tombé des
mains l’autre jour à Cordoba, et HEUREUSEMENT, j’avais un filtre UV sur l’objectif,
car c’est lui qui s’est cassé et l’objectif est nickel chrome, même avec les
bouts de verre du filtre. Et HEUREUSEMENT, j’en ai un autre pour le remplacer…

Voilà
le petit bilan de la maladroite première partie, à suivre pour le n°2… touchez
du bois svp !