A peine arrivée à Christchurch, les allemands auront annoncé la couleur : dès cette première auberge, je me retrouve avec une bande de 8 allemands, pour la plupart assez jeunes (autour de 20 ans), le reste des habitants de la maison étant un français, Yoann, un néérlandais, Lot – très vite rallié au groupe d’allemands – et un gallois, Dayne. Les allemands que je rencontre ici ne sont pas les plus ouverts et je me retrouve face à beaucoup d’exemples de gens venus ici, sur le portefeuille de leurs parents, « vivre l’expérience néozélandaise ».

On me dira même plus tard que l’été 2016-2017 aura été un record pour le tourisme allemand en Nouvelle-Zélande. Donc, dans chaque auberge, au cours de presque chaque randonnée que je fais, ou encore dans les supermarchés, les visitor centers ou à la bibliothèque (l’endroit préféré des voyageurs pour avoir un peu de wifi gratuit), je rencontre des allemands. Enfin je « rencontre »… Je les croise quoi. Pas toujours de bonnes ondes à approfondir.

Du coup, quand je rencontre des français, des anglais, ou encore mieux ! Des latinoaméricains (notamment des argentins), je suis plutôt ravie et la conversation se fait facilement. Bien sûr, ne généralisons pas, je rencontrerai quelques allemands super par la suite : Cinzia, à Dunedin, Dimitri à Queenstown ou encore Peter dans les Marlborough sounds...