A Buenos Aires, je me suis sentie comme chez moi. Quand j’ai
pris le bus pour Salta, j’ai repensé à tous ces bons moments que j’ai passés
avec mes amis et toute seule à parcourir la ville.



Mes débuts plutôt timides, où je ne connaissais encore pas grand-chose,
où je me baladais avec ma carte, où je découvrais les habitudes des gens.

J’ai repensé aux moments passés avec mes amis, chez Sol ou
chez Gaston, dans des bars ou de bons restos, dans des familles qui m’ont accueillie
comme si j’en faisais partie, à la Bomba de tiempo, qui restera la meilleure soirée
que j’ai passé dans la nuit de Buenos Aires, à parcourir la ville avec Nati…


Je me souviendrai toujours de l’aide que tout le monde m’a donnée
sans compter, pour ça je les remercie tous, ils m’ont permis de me sentir
autrement que comme une simple touriste.


Et je me souviendrai des colectivos (les bus) et de la
difficulté que j’ai eue au début à me repérer quand je les prenais (il n’y a
pas de panneau de route à l’intérieur, il faut regarder sur la carte dans
quelle rue il passe et savoir à quelle hauteur on doit s’arrêter - google
map et la guía T ont été mes compagnons de route), de la nourriture et en
particulier de la viande et des « facturas », de l’accent argentin que
j’ai un peu pris et que j’adore ! (en particulier le « che »),
de mes deux maisons, des asado, de l’aide des gens partout où je demandais, du
maté, coutume que j’ai déjà adoptée, de la ferveur des supporters de foot…


Je me souviendrai aussi de certains mauvais côtés comme la façon
de conduire des porteños, ou encore le fait de se faire siffler et regarder de
la tête aux pieds par les hommes partout où je passais… ce qui est une habitude
ici.
Mais ça n'entamera pas l'amour que j'ai pour cette ville avec ses nombreux quartiers, tous différents les uns des autres, tous emprunts d'une âme différente, faits d'habitants fiers de leurs quartiers...

Je me suis sentie comme à la maison et je m’imaginerais bien
y vivre.